Glaces, crèmes glacées, sorbets, gélatos, esquimaux glacés, popsicles

Etablissement ouvert depuis 1954, par M. Berthillon. Ce glacier est une véritable institution. Situé dans le cadre très agréable de l’Ile-St-Louis. Les glaces Berthillon sont préparées de façon artisanale, à partir de produits frais. Elles sont savoureuses et attirent une très large clientèle de gourmets.

Dans les coulisses de Berthillon

Quel Parisien n’a pas succombé au péché Berthillon? Et pourtant c’est en toute discrétion que le célèbre glacier vient de fêter son 50e anniversaire et a ouvert un salon de thé attenant à sa boutique historique de l’île Saint-Louis

Berthillon, 29-31, rue Saint-Louis-en-l’Ile, Paris (IVe) Tèl. : 01-43-54-31-61

La petite histoire

Du pétrin à la turbine, il n’y a qu’un pas… En 1954, alors qu’il pétrissait le pain dans la boulangerie de son oncle, Raymond Berthillon est appelé en renfort du côté de l’île Saint-Louis. Son beau-père, qui tenait le café-hôtel le Bourgogne, vient de décéder. La même année, l’ambitieux trentenaire a l’idée de remettre en service une vieille turbine à glace. Quelques jours plus tard, la machine tourne à plein régime… Depuis, il n’est pas rare de faire jusqu’à deux heures de queue devant la boutique!

Le parfum vedette

«C’est à la vanille qu’on juge un bon glacier», répète à l’envi le patriarche, toujours à la tête du laboratoire, à l’âge de 80 ans. Et c’est ce parfum, sans arôme de synthèse ni conservateur, qui fit, dès le premier jour, le succès de la maison. Depuis, de 150 à 200 litres sont écoulés chaque jour. Les touristes, japonais et italiens notamment, en sont fous!

Le plus gros flop

70 parfums à succès et un fiasco! Dans les années 1990, Raymond lance le parfum cacahuète: un bide mémorable, une saveur retirée des rayons au bout de quinze jours.

Ses clients célèbres

«Jean-Claude Brialy, patron du restaurant l’Orangerie, était le voisin le plus fidèle», dit-on chez Berthillon. Mais Georges Moustaki vient presque quotidiennement pour sa boule réglisse, la maman de Thierry Lhermitte achète des desserts glacés pour son fiston et Jodie Foster ne manque jamais son sorbet framboise lors de ses passages dans la capitale. Gérard Depardieu, Carole Bouquet et Daniel Auteuil sont aussi des habitués des files d’attente ainsi que Pascal Sevran de son vivant.

Ce que vous ne saviez pas

«Glacier, c’est un métier d’homme!» Toute son enfance, Muriel a entendu cette phrase de son grand-père Raymond. Pugnace, la jeune femme ne se laisse pas abattre: elle vient de lancer sa propre gamme de pâtisseries et de viennoiseries, vendues dans la boutique. Son merveilleux fondant au chocolat pistache-cerise fait déjà parler de lui…

Côté projet?

«Notre seul projet, c’est de ne pas déroger aux règles qui font notre identité», explique Marie-Jo, fille de Raymond. Autrement dit, ne pas consacrer d’argent à la communication pour vendre les glaces au meilleur prix, continuer à produire le sorbet fraise des bois, même s’il ne rapporte pas un centime, et surtout… fermer boutique six semaines en été!

 

 

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